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08 septembre 2022

Vendredi 19 Août 2022 Mon seul concert estival en Loire Atlantique à Piriac sur Mer

Piriac-sur-Mer vient du patronyme breton Guiriac'h, Waroc'h, premier conquérant de Piriac-sur-Mer. Piriac est un des ports les plus anciens de la presqu'île guérandaise qui occupe aussi l'extrémité d'une pointe avancée : de là, pour certains historiens, son nom primitif Pen Keriac devenu Pen-Heriac, Pihyriac et Piriac.

Piriac-sur-Mer est une ancienne ville qui n'occupait pas l'emplacement du bourg actuel, mais une partie recouverte actuellement par la mer. Autrefois, d'ailleurs, l'île du Met, à 5 kilomètre, était reliée, croit-on, à la terre. Dans l'île du Met, on voit encore les restes du fort de Ré, construit en 1755, puis détruit par les Anglais.

La création de Piriac-sur-Mer est attribuée traditionnellement à Waroc'h qui crée sur le territoire de Piriac-sur-Mer un poste avancé pour conquérir le pays de Nantes, au VIème siècle. Erispéon, puis Salomon, le roi de Bretagne, sont les successeurs de Waroch. Erispéon concède aux bénédictins de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon tout un village Bronbudien situé in plebe Keriac. Salomon, qui confirme cette donation par un acte daté du palais Barech, le 8 juin 861, fait don de toutes ses terres à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. Les moines possèdent encore, en Penceriac, le village de Granbudgen, de Bram (Grain), Terveres (Ternevé), Bron-Malin, Brondui (Brandu) et Guerven (Kervin). Le nom de cette paroisse s'écrivait Penseriac au IXème siècle.

Piriac-sur-Mer (Piriac) est mentionné dans une charte de 1081, par laquelle un certain Kawaladrat donne au bénédictins de l'abbaye de Redon seize sillons de vigne. Durant les guerres de Religion, Piriac-sur-Mer devient avec Careil et Le Croisic, l'un des fiefs du protestantisme. En effet, au XVIème siècle, Piriac-sur-Mer comptent de nombreux calvinistes et leur prêche se trouve en 1563 dans l'église paroissiale. En 1564, par lettres royales, Piriac-sur-Mer est uni à la juridiction de Guérande. En 1590, Piriac-sur-Mer reçoit une garnison de 4 500 Espagnols, destinés à maintenir ses habitants sous le joug de Mercoeur.

En 1759, lors de la bataille des Cardinaux, la flotte de Louis XV est détruite par les Anglais. La flotte française était commandée par le maréchal de Conflans, vice-amiral de France. Elle comprenait 21 vaisseaux de ligne et 5 frégates, dont Le Formidable, le Soleil Royal, le Héros, le Juste, le Glorieux, le Robuste, le Brillant, l'Eveillé, Sphinx, Dragon, Bizarre, Inflexible. Chacun de ces vaisseaux avait au moins 64 canons. Les 5 frégates avaient de 16 à 32 canons. L'escadre anglaise de l'amiral Hawke comprenait 45 vaisseaux et avait une supériorité évidente ("le Formidable fut bientôt entre leurs mains, le Héros fut brûlé au moment où il s'échouait à la pointe du Croisic. Deux autres vaisseaux furent coulés, et nul parmi leurs équipages ne put se sauver. Le Juste, criblé de coups de canons, put gagner la Loire avec 150 hommes. Sept autres vaisseaux et quatre frégates se retirèrent dans la Vilaine et allèrent s'échouer à Vieille-Roche : ceux-ci furent quelques temps après amenés à la Roche-Bernard et réparés dans les chantiers de ce port. Le Soleil-Royal restait seul. Gravement endommagé, il essaya une résistance suprême : acculé vers la côte du Croisic, il alla donner sur les rochers de Saint-Goustan. L'amiral de Conflans, qui était à bord, refusa de se rendre, et, comme toute résistance était impossible, il fit sauter le navire".

Piriac-sur-Mer dépendait jadis de la baronnie de Campzillon. Le territoire de Piriac-sur-Mer appartenait donc d'abord comme cette grande seigneurie, aux sires de la Roche, de Lohéac, de Montfort et de Laval. Châtellenie d'ancienneté, qualifiée de baronnie à partir du XVIème siècle, Campzillon relevait dès 1458 directement du duc de Bretagne. Cette seigneurie s'étendait en cinq paroisses : Mesquer, Piriac-sur-Mer, Guérande, Batz et Saint-Molf. Elle fut détachée de la baronnie de la Roche Bernard en 1424. Guy XIII, comte de Laval, avait donné ce territoire en dot à sa fille Jeanne de Laval, à l'occasion de son mariage avec Louis de Bourbon-Vendôme. Elle tenait son nom du château de Campzillon, siège de la baronnie, construit en 1569 par Pierre de Tournemine à la place d'une citadelle détruite en 1540 (dès 1540, on ne voyait plus que «l'emplacement des vieilles murailles dudit chasteau ruisné depuis longtemps et hors de mémoire de personne». Au milieu du XVIème siècle, Pierre Tournemine augmenta l'importance de Campzillon en y annexant la seigneurie de Kerjean en Piriac-sur-Mer qu'il acheta des héritiers de feu Jean Pineau (Déclaration de Campzillon en 1581). Lors des guerres de Religion, le château de Campzillon est brûlé en 1590 par les troupes espagnoles venues soutenir le duc de Mercoeur. Le siège de la seigneurie est alors transféré à Piriac-sur-Mer au château de Kerjean. La haute justice de Campzillon comprenait le Grand fief de ce nom et neuf tenues moins importantes ; elle s'exerçait au bourg de Piriac où se trouvaient ses ceps et collier, son auditoire et sa prison ; c'était aussi en Piriac que s'élevaient les fourches patibulaires de la baronnie "à six posts", selon l'aveu de 1572.

 

  

Dédicace du Maire de PIRIAC

Dédicace de Monsieur Jean-Claude Ribault  Maire de Piriac sur Mer.

   

Je suis impatient de revenir….


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