18 décembre 2022

Mon audition de fin d’année au Conservatoire de Clermont-Ferrand

Dans la pérennité des habitudes, à la fin de chaque trimestre notre professeur fait se réunir ses élèves en invitant leurs parents pour permettre à chacune et à chacun  d’interpréter un ou deux morceaux appris durant le premier trimestre. J’eus pour ma part l’honneur d’en jouer quatre car je prépare pour le 6 avril 2023 mon passage de fin de second cycle appelé B.E.M. qui me permettra en l’obtenant d’accéder avec près de trois années d’avance, directement en troisième et dernier cycle.  Ajouter à celui-ci je suis aussi inscrit à un autre examen qui se déroulera fin-juin de l’année prochaine afin d’être admis en C.O.P. ce qui signifie cycle d’orientation professionnelle pour celles et ceux qui postulent à devenir artiste. 

Par ailleurs je participerai en date du Dimanche 26 Mars 2023 au Concours National de Lempdes mais aussi pour la troisième année consécutive au Concours International FLAME qui se déroule au Conservatoire de Paris, ayant obtenu en 2021 et en 2022 chaque fois un Prix 2ème Violon. Je vous tiendrai bien sûr régulièrement informés et je remercie dans la circonstance chacune et chacun d’entre vous pour votre fidélité à visiter mon site, à me suivre dans mes études et à m’encourager.

Je vous propose donc d’écouter les morceaux que j’ai interprétés pour cette audition de fin d’année 2022:

Le premier fut le Concerto N°1 de Pierre RODE dont j’ai déjà parlé dans un précédent chapitre que vous pouvez consulter à nouveau pour connaître ce compositeur dont j’ai pu dans mon obstination , retrouver les descendants qui ont plusieurs sites internet en hommage à leur aïeul que je vous invite à consulter:

https://jeancevenne.blogspot.com/
http://comitedesorguesduzes.blogspot.fr
https://standredemajencoules.blogspot.fr
https://pierrerode.blogspot.

Le second morceau s’intitule “Sicilienne et Rigaudon” de Fritz Kreisler(1875-1962) dans le style de François Francoeur. Fritz Kreisler fut un violoniste virtuose, un compositeur de l’époque romantique dont j’ai déjà appris et joué plusieurs œuvres, parmi lesquelles “La Précieuse”, “Liebesleid (chagrin d’amour”)…..

Le troisième morceau fut la Danse Hongroise N°5 de Brahms que j’avais personnellement demandé à mon professeur d’apprendre. Brahms comme Kreisler est un compositeur de l’époque romantique.  

Brahms naît le 7 mai 1833 à Hambourg dans une famille modeste, où la musique tient un grand rôle. Son père contrebassiste joue dans les brasseries, et incite le petit Johannes à faire de même au piano dès l’âge de treize ans. Conscient des dons de son fils, il veille à le faire bénéficier d’un enseignement musical, à défaut de pouvoir lui donner une éducation plus érudite. Ses maîtres lui font étudier Mozart, Beethoven et, plus rare à l’époque, Bach. Brahms est prêt pour un premier récital très remarqué en 1848. Le voilà lancé. Les concerts se succèdent, notamment avec le violoniste hongrois Eduard Rémenyi qui lui fait découvrir la musique tzigane. Voilà la source d’inspiration des fameuses Danses hongroises, écrites pour quatre mains.

Puis l’année 1853 est décisive. Brahms rencontre le violoniste virtuose Joseph Joachim qui devient un ami, un interprète fidèle de sa musique de chambre, et un précieux conseiller quant à l’écriture pour instrument à cordes. Brahms lui dédiera son Concerto pour violon (1878). La même année, il fait la connaissance de Liszt, et surtout de Schumann.

Brahms meurt le 3 Avril 1897 à Vienne à près de soixante-quatre ans. Il est  inhumé au Cimetière central de Vienne, tout comme Beethoven et Schubert.

Mon quatrième et dernier morceau s’intitule Mazurka No. 1 in G Major, Op. 26 d’ Aleksander Zarzycki. Ce morceau m’a été proposé par mon professeur comme une récompense pour mes efforts et un voeux pour mon avenir car durant ses quarante années de carrière je suis le deuxième élève à qui il propose de l’apprendre. Le précédent était  Emmanuel Resche-Caserta devenu aujourd’hui violoniste baroque de renommée internationale. Vous pouvez aussi le retrouver dans un chapitre précédent car il dirigeait l’Orchestre BACH, concert auquel j’ai participé en premier violon à l’église St Genès des Carmes de Clermont-Ferrand le Dimanche 23 Octobre 2022

L’interprétation de ce morceau est un premier jet que je vais intensément travailler et retravailler sans cesse ni relâche pour l’assumer, le posséder dans la richesse de ses variations et de ses nuances car je me propose de le retenir en morceau libre ajouté au morceau imposé pour mon prochain examen. D’ordinaire il est appris en fin de dernier cycle de conservatoire et parfois seulement en début de conservatoire national.

Aleksander Zarzycki | Discography | Discogs Aleksander Zarzycki. est né à 26 février 1834 à Lemberg ville située à l’époque dans l’Empire Austro-hongrois aujourd'hui Lviv ville d’Ukraine et mort le 1er novembre 1895 à Varsovie.

Aujourd’hui, Aleksander Zarzycki (1834–1895) est à peine plus connu que sa musique. Pourtant, il joua un rôle majeur dans le développement varsovien de l’éducation musicale: devenu, en 1871, le premier directeur de la Société de musique de Varsovie, il prit la tête, en 1879, de l’Institut de musique et recruta Paderewski, entre autres professeurs. Bon pianiste, il avait étudié à Berlin dans les années 1855 avant de s’installer en 1857 à Paris (où Chopin était mort seulement huit ans auparavant) en vue de poursuivre sa carrière de compositeur. Au bout de trois années d’études, il combina ses deux talents en créant, à la salle Herz, deux nouvelles compositions: la Grande Polonaise et le Concerto pour piano en la bémol majeur.  Pianiste , compositeur et chef d'orchestre polonais il écrivit pour piano et violon, des mazurkas , des polonaises , des krakowiaks et des chansons. Le Krakowiak ou Cracovienne est une danse folklorique polonaise rapide et syncopée à double temps de la région de Cracovie et de la Petite Pologne. La tenue folklorique portée pour la danse est devenue le costume national de la Pologne, notamment le chapeau pointu rogatywka avec des plumes de paon.

   

Ma vie en “V”

Le “V” est une lettre qui me poursuit. Je m’explique: mon père est gaulois mais ma maman Vietnamienne. J’habite dans la commune du Vernet la Varenne. Ma passion comme le savez est le Violon mais pour la détente et le sport je pratique le Viet Vo Dao. Depuis longtemps notre entraîneur FRED m’avait demandé de venir un jour avec instrument et ce jour fut hier Samedi 17 Décembre 2022 pour notre dernier entraînement de cette année qui s’achève. Et bien sûr comme il se devait pour la circonstance parmi les morceaux que j’ai interprétés il y eût naturellement le Concerto en la mineur d’Antonio ViValdi. 

Parfois d’ailleurs j’imagine que la première lettre de mon prénom n’est pas un “M” mais un W, deux V à l’envers!