« Fleuron de la Renaissance», le château du Pailly a été édifié entre 1563 et 1573, à l'emplacement d'un ancien château, pour le « très noble et très illustre » Gaspard de Saulx-Tavannes, maréchal de France, compagnon d'arme du roi François Ier par l’architecte langrois Nicolas Ribonnier.
Les archives mentionnent en effet l'existence d'un ancien château de plaine au xiiie siècle. Ce dernier aurait été détruit entièrement en représailles contre l'oppression du seigneur local.
À la fin du xve siècle, Jean de Dommarien, seigneur du Pailly, entreprend d'en faire une place forte. De cette époque, ne subsiste que le donjon. À la mort, sans héritier, de Jean de Dommarien, le château revient à l'évêque de Langres. Puis la famille de Saulx-Tavannes rachète les droits de seigneurie et Gaspard de Saulx-Tavannes décide la reconstruction du château pour y établir sa résidence.
Progressivement abandonné ensuite par la famille de Saulx-Tavannes, il fut acheté par une famille franc-comtoise en 1764.
Pendant la Terreur, il est « envahi et pillé par les gens d'Heuilley Cotton en 1793 » .
Il est ensuite confisqué et vendu par l'administration centrale de la Haute-Marne en 1799.
Le château reprend vie sous la Restauration grâce à la famille du Breuil de Saint-Germain qui l'acquiert en 1821. Les du Breuil de Saint-Germain restaurent la tourelle à jour, la chapelle, les cheminées, le bas-relief, la lucarne du pavillon de l’escalier sur cour et le jardin à la française très probablement réaménagé à la fin du xixe siècle ou au début du XXe. La famille le cèdera en 1936 aux Mutuelles agricoles de l'Est.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y installent une Kommandantur.
https://www.renaissancechateaudupailly.com/l-association
Extrait du concerto N°6 opus 4 en la mineur d’Antonio Vivaldi
Merci au “Amis du Château du Pailly” qui m’ont invité dans ce grandiose écrin d’histoire rattaché à l’époque la Renaissance durant laquelle les violons conçus aux ateliers de Crémone par Guarnerius et Stradivarius arrivèrent au Royaume de France.
Je possède “une copie” celle d’un violon modèle Stradivarius 3/4 fabriqué à l’atelier Laberte
il y a plus de 100 ans à Mirecourt qui fut jusqu’à la première guerre mondiale le plus grand centre de luthiers dans le monde.
Merci à celles et ceux venus m’écouter pour la chaleur de leur accueil et la sonorité de leurs applaudissements
Merci à Alice au sourire lumineux sourire, pour son article composé par ses soins et publié dans le Journal de la Haute Marne pour annoncer mon concert
Merci à Madame Marie-Chantal Moret pour nous avoir hébergés dans sa belle demeure entourée d’un parc à la française où l’onde d’un bassin s’orne de nénuphars