Venez m'encourager le vendredi 02 Mai 2025 à 16h00 au Château de Sully.

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29 mai 2022

10 Mai2022 : Manoé à l’auditorium du Conservatoire de Clermont-Ferrand

J’étais dans la circonstance accompagné par Pierre COURTHIADE

Pierre Courthiade, pianiste omniprésent !! Pierre Courthiade commence le piano à l’âge de huit  ans. Après une formation complète, il obtient une médaille d’or de piano au Conservatoire National de Région de Clermont-Ferrand. Il poursuit des études d’accompagnement à Paris avec Christine Rouault-Louchard, tout en travaillant régulièrement depuis 1989 le répertoire pianistique avec Éric Heidsieck.
Ses qualités d’accompagnateur et de musicien de chambre lui donnent l’occasion de travailler avec des musiciens d’orchestres, Orchestre d’Auvergne, Orchestre d’Ile-de-France, Orchestre de Tel-Aviv, Orchestre de Bordeaux-Aquitaine, Philharmonique de Radio-France. Il collabore aussi avec des ensembles (Chœur régional d’Auvergne, Musica Médiante, centre lyrique d’Auvergne…). L’occasion de se déplacer pour de nombreux concerts lui est aussi régulièrement offerte, notamment à l’étranger comme à Hammamet en Tunisie, en Suisse, Egger en Hongrie, en 1999 à Tokyo et en 2000 à Sapporo au Japon, en 2002 en Croatie, au Pérou et en Norvège en 2004 et 2006, en Allemagne en 2009 et 2010, au Japon en 2012.
Il participe à de nombreuses créations. Membre fondateur du festival « Musiques Démesurées » de Clermont-Ferrand. Il participe aux concerts de l’Orchestre d’Auvergne pour les parties de clavier d’orchestre et comme pianiste invité pour des concerts de musiques de chambre. Actuellement pianiste-accompagnateur au CNR Emmanuel Chabrier de Clermont-Ferrand, il est membre du « Quatuor des Volcans ».

J’allais débuter par La Danse des Libellules composée par Oskar Rieding violoniste et compositeur allemand né le 29 juin 1846 et mort le 7 juillet 1916.

La danse des libellules

Mon second morceau serait “La Playera “ de Pablo de Sarasate, de son nom complet Martín Melitón Pablo de Sarasate y Navascués qui fut un violoniste et compositeur espagnol, né le 10 mars 1844 à Pampelune, mort le 20 septembre 1908 à Biarritz. Il était l’un des violonistes virtuoses les plus célèbres de son époque.

La Playera de Pablo de Sarasate

J’allais maintenant jouer “La Mazurka”  de Henryk Wieniawski qui naquit le 10 juillet 1835 à Lublin en Pologne et mourut le 31 mars 1880 à Moscou.Enfant prodige, il commence sa formation avec Jan Hornziel et Stanisław Serwaczyński. En 1843, âgé à peine de huit ans, sur les conseils de son oncle Edouard Wolff, un frère de sa mère qui vit à Paris, il entre au Conservatoire de Paris pour y étudier le violon dans la classe de Lambert-Joseph Massart. Il y termine ses études trois ans plus tard en remportant à l'âge de 11 ans le premier prix de violon. Il est le plus jeune lauréat du Conservatoire. Le jeune Henryk continue à suivre l'enseignement de Joseph Massart, son professeur, pendant deux années. Tout jeune violoniste, il donne pendant deux mois quelques concerts à Saint-Pétersbourg, dans les pays baltes et à Varsovie avant de reprendre à Paris en 1849 des études de composition au Conservatoire dans la classe d'Hippolyte Colet. Il achève définitivement ses études l'année suivante, en 1850, à l'âge de 15 ans.

Mon quatrième morceau serait “La Précieuse” une adaptation de Kreisler sur un air de Louis COUPERIN. Armand-Louis Couperin, né et mort à Paris (25 février 1727 - 2 février 1789), est un organiste et compositeur français de la célèbre famille Couperin dont les deux plus fameux membres furent son grand-oncle Louis et son cousin François dit « le Grand ».Fritz Kreisler fut lui aussi un enfant prodige.

Il savait lire la musique à l'âge de trois ans. Il reçoit ses premières leçons de violon de son père, qui était un amateur enthousiaste.En 1882, il devient le plus jeune élève à être admis au Conservatoire de Vienne (7 ans), où il étudie sous la direction de Joseph Hellmesberger. Il en sort à l'âge de 10 ans, médaillé d'or, puis il travaille à Paris avec Joseph Massart, de la classe duquel il sort à 12 ans, partageant le premier prix avec d'autres élèves en 1887.

À 14 ans, il effectue sa première tournée aux États-Unis, avec Moritz Rosenthal. De retour en Europe, il consacre deux années à élargir son éducation (en étudiant l'art et la médecine) et son expérience (en passant une année dans l'armée autrichienne). La musique demeure cependant son véritable métier, et il reprend sa carrière en 1896 en effectuant une tournée en Russie.

Vienne lui fait bon accueil en 1898 lorsqu'il y joue le premier concerto de Max Bruch sous la direction de Hans Richter, et il en est de même à Berlin l'année suivante lorsqu'il fait ses débuts de concertiste. Il retourne en Amérique en 1900 et se produit pour la première fois en Grande-Bretagne en 1902. C'est également en 1902 qu'il épouse Harriet Lies qui se charge de la tâche primordiale d'organiser sa vie.

En 1910, Fritz Kreisler crée le concerto d'Edward Elgar, et est célèbre au moment de la Première Guerre mondiale (durant laquelle il sert brièvement, avant d'être blessé et rendu à la vie civile). Après avoir passé quelque temps en Amérique, il s'installe à Berlin en 1924, mais à partir de 1933 il s'installe en France et refuse de se produire en Allemagne. En 1938, il prend la nationalité française, puis en 1939 il s'installe définitivement aux États-Unis (il prendra la nationalité américaine en 1943).

En 1941, il est renversé par un fourgon dans une rue de New York et reste dans le coma durant une semaine. Bien que cet accident ait mis fin à sa carrière professionnelle, il continuera de jouer jusqu'en 1950. .Il décède à New York le 29 janvier 1962

Mon cinquième et dernier morceau est pour moi le plus important. Il s’agit de “Scène de Ballet”  composé par Charles Auguste BERIOT de nationalité belge, qui naquit le 20 février 1802 à Louvain, morut le 8 avril 1870 à Bruxelles. Musicien précoce, Bériot connait le succès lors d'une interprétation publique d'un concerto de Viotti, alors qu'il n'a que neuf ans en 1811. En 1812, il devient l'élève de Jean-François Tiby et du grand violoniste André Robberechts, lui-même élève de Viotti.

En 1821, il gagne Paris, où il est encouragé par Viotti, directeur de l'Opéra de Paris depuis deux ans, et se produit en public avec succès. Grâce à son style élégant et pur, sa tournée en Europe lui apporte la célébrité. De 1824 à 1826, il est violoniste de Charles X de France.

Il épouse, à Paris, en 1836, l'illustre cantatrice Maria Malibran. Leur fils, Charles Wilfrid, né à Paris en 1833 et mort en 1914, sera pianiste virtuose et sera notamment le professeur de piano de Maurice Ravel.

Le couple fait construire deux vastes hôtels particuliers en forme de villa entourée de jardins à Ixelles et Saint-Josse, deux communes de faubourg de Bruxelles. La mort prématurée de la diva met fin à cette union romantique par excellence en 1836. Charles de Bériot fera construire une vaste chapelle dans le cimetière de Laeken pour son épouse. Il se fit aussi construire une résidence sur le Rhin dans la ville thermale d'Ems.

En 1840, il épouse Maria Hueber qu'il avait rencontrée à Vienne. Celle-ci mourra en 1858.

Après une tournée en Autriche et en Allemagne, il se fixe à Bruxelles, où il devient professeur au Conservatoire. En 1843, il refuse le poste équivalent au Conservatoire de Paris qui lui a été offert après la mort de Pierre Baillot.

Sa santé déclinante l'oblige à démissionner en 1852 et il meurt, aveugle, le 8 avril 1870, âgé de 68 ans. Il est enterré au cimetière de Laeken-Bruxelles.

Je connais bien sûr ce morceau par coeur mai je dois encore le travailler car j’ai prévu de l’interpréter au Concours FLAME qui se déroulera le 6 juillet prochain au Conservatoire de Paris.

    
  


28 mai 2022

Souvenir en images de notre soirée musicale du Vendredi 22 Avril 2022 à la Salle des Fêtes de Sérignac organisée par l’Association “Les Marronniers”

Notre soirée débuta  par un mot d’accueil de Monsieur Christian LAGARDE maire de Sérignac  

Notre soirée débuta  par un mot d’accueil de Monsieur Christian LAGARDE maire de Sérignac avec à sa droite Elisabeth PERROT Présidente de l’Association “Les Marronniers”

  

 

Nous exprimons encore notre reconnaissance à chacune et à chacun pour l’accueil qui nous a été réservé et nous espérons renouveler dans l’avenir cette rencontre chaleureuse et musicale.

Nous remercions aussi l’association “Les Marronniers” pour nous avoir hébergés chez Marc et Merryn au Vieux Chêne où Manoé a prolongé sa passion du violon par cette autre qu’il affectionne : le billard

Association "Les Marronniers"

Le Café associatif et son Chalet auberge est le lieu de rencontre par excellence ou il fait bon de se retrouver pour échanger, partager et profiter d’un accueil chaleureux par des bénévoles et d’une ambiance conviviale.

En saison estivale de nombreuses animations rythment les soirées dans un décor de guinguette.L’association vous proposera régulièrement des événements destinés à tous les publics.

Depuis le 1er janvier 2021, le panier des Marronniers vous propose dépôt de pain, petite épicerie, produits locaux, accueil et café les mardi, mercredi, jeudi, vendredi et dimanche de 7h30 à 12h30.

Infos et Contact : Elisabeth Perrot au 06 70 92 59 08

ou par mail : elisbethperrot82(at)gmail.com


26 mai 2022

Au Château de Bonaguil Marguerite de Fumel, La Dame Blanche est venue à mon concert. Invisible mais présente, elle m’a effleuré, touché, poussé et retenu.

https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/saint-front-sur-lemance_47242/lot-et-garonne-en-novembre-la-dame-blanche-revient-hanter-le-chateau-de-bonaguil_46064880.html

https://www.geni.com/people/Marie-Marguerite-de-Fumel-comtesse-de-Giversac/6000000023673746705

Samedi 30 Avril 2022

Quand nous sommes arrivés pour installer notre matériel j’ai déjà perçu des bruits à la sonorité bizarre ou du moins qui m’étaient inconnus. Je l’ai dit à mon père. Lui n’entendait pas. Normal, il est un peu sourd ! Monsieur Arrasus le responsable du château qui nous avait accueilli, avait mis à notre disposition une salle contigüe à celle prévue pour le concert, en guise de loge. Une fois notre sonorisation installée et les essais terminés je suis allé me changer. Tout était prêt. Le public était arrivé. Je devais commencer

       
  C’est alors….Je sais vous allez douter de mes mots, de mes sensations,de mes ressentis. Je vais vous dire quand même. Tout vous dire !

Pont levis du château

 

  Le château de Bonaguil

Mon Père introduit chacun de mes morceaux par une brève présentation en citant le nom du compositeur et la date de son écriture. Parfois un renseignement supplémentaire ou une anecdote. J’avais débuté par un extrait de l’Oratorio de Georges Frédéric Haendel Solomon intitulé l’Arrivée de la Reine de Sabba que vous venez d’écouter. Je jouais maintenant depuis plus d’un quart d’heure.

Mon père cette fois proposait aux auditeurs de rejoindre l’Amérique du Sud dans l’allégorie de ses mots et la sonorité de mes notes quand….regardez ! Regardez bien:je me sentis poussé par l’arrière.

Cela se reproduisit une seconde fois lors d’une autre présentation mais mon père ne filmait plus. Puis après encore, mais cette fois je fus tiré, retenu, empêché de débuter “Liebesleid” de Kreisler. Je ne pus de ce fait jouer les deux premières notes. Je dis le pourquoi à mon père qui l’avait remarqué, à la fin du concert. Puis toujours à la présentation du morceau de Jules Massenet “Méditation de Thaïs” je ressenti à nouveau un frôlement furtif, aimable, j’oserais dire affectueux à l’épaule droite. Ces inattendus ne me perturbèrent en aucune façon car comme vous le diront celles et ceux qui me connaissent quand je suis avec mon violon je n’ai ni appréhension ni trac.

Ce n’était que le début. Que les prémisses. Je n’imaginais pas d’ailleurs de suite. J’étais tout à mon instrument. Je n’avais, je le répète, ni crainte, inquiétude ou terreur.

Mon concert était maintenant terminé. Il se faisait déjà tard et nous devions traverser la nuit pour revenir en Auvergne. Tandis que mon père terminait de ranger le matériel, je partis dans la pièce d’à côté me changer. Je revins vers lui avant de retourner rechercher mes habits de scène quand….à nouveau…quelque chose….quelqu’un…quelle qu’une peut-être m’effleura le bras droit dont le pan de ma chemise paru tiré sans que je vis de main et encore moins de personne. Cette sensation troublante m’était peut-être un appel, le langage muet d’un “au revoir” ou d’une invitation à revenir. La fugacité de l’instant dans l’éclair de cet imprévu me fut étonnamment agréable et doux. Je rêve déjà de pouvoir le ressentir à nouveau. Le revivre peut-être . Revenir un jour pour un autre concert au Château de Bonaguil.


05 mai 2022

Entretien Téléphonique avec Marlise de CFM Radio Lacaune

  Le 13 Avril 2022 , l’animatrice Marlise de CFM Radio Lacaune donnait une interview en direct concernant ma passion pour le violon et les concerts réalisés pendant mes vacances de Pâques.

Vous pouvez écouter l’interview donné par mon père en cliquant sur l’image en dessous !