Une petite vidéo pour vous présenter mes futurs concerts pour Avril 2024
Venez m'encourager le vendredi 02 Mai 2025 à 16h00 au Château de Sully.

04 avril 2024
26 février 2024
Article publié dans Rotary Mag de mars 2024
Après Le Puy, Arpajon S/Cère et St Pourçain S/Sioule notre dernier concert donné à l’église Ste Jeanne d’Arc de Clermont-Ferrand.
“les personnes de la photo ci-dessus ne sont pas celles et ceux qui ont participé aux quatre concerts”

L’église Sainte-Jeanne-d'Arc de Clermont-Ferrand fut construite autour de 1927, à la limite des quartiers des Salins et de Vallières. Entièrement réalisée en béton, elle est l'une des plus grandes églises de la ville après la cathédrale. La façade est précédée d'un porche et flanquée d'un clocher polygonal.Ses vitraux réalisés par les ateliers Mauméjean représentent principalement des portraits de saints pour ceux des bas-côtés, et des épisodes de la vie de Jeanne d'Arc pour ceux du transept et du chœur.
Installation, mise en place et dernière répétition avant le concert.
Blaise Plumettaz notre chef d’orchestre salue celles et ceux nombreux venus nous écouter en présentant l’œuvre de Brahms “ Ein Deutsches Requiem” « Un requiem allemand » pour chœur, solistes (soprano et baryton), et orchestre que nous allons ensemble interpréter.
Brahms ne mentionne que l’été 1866 comme date de sa composition. En fait, “ce Requiem” fut écrit pendant deux périodes, de 1854 à 1859 et de 1864 à 1868: soit 14 années. C’est dire la place importante qu’elle occupe dans la vie de Brahms et dans sa réflexion sur le sens de la vie humaine. Il s’agit d’une œuvre de jeunesse: commencée entre 21 et 26 ans puis reprise entre 31 et 35 ans. Rappelons que Brahms mourut en 1897, à l’âge de 64 ans. Son écriture musicale témoigne d’une grande concentration, mais aussi d’une discrétion certaine protégeant les replis de l’âme inquiète d’un homme un peu hors du monde mais soucieux de transmettre dans le murmure et l’alchimie de la musique une perfection entrevue ailleurs.. Comme l’indiquera notre chef d’orchestre il ne s’agit pas d’une œuvre lugubre mais celle d’une promesse heureuse d’un homme habité dans ses certitudes, d’une spiritualité secrète et d’un désir évident de la transmettre et de la faire partager.

“Je me souviendrai plus tard que c’est avec Brahms que j’ai joué pour la première fois en partition 1er Violon.”

06 février 2024
Dimanche 4 Février 2024 à 17h00 au Puy en Velay dans l’église St Pierre des Carmes
Je joue en partition 1er violon.
Brahms lit la bible de Martin Luther quotidiennement et compose le livret de Ein deutsches Requiem lui-même en puisant essentiellement des extraits du Nouveau Testament mais aussi de l'Ancien et des textes apocryphes. Le comparer à la messe de requiem catholique traditionnelle n'a pas de sens car il n'y a pas d'équivalent dans le protestantisme. « Ein » indique la subjectivité du propos. « Deutsches » fait seulement référence à la langue de la bible de Luther ; Brahms a d'ailleurs confié à Karl-Martin Reinthaler, le chef d'orchestre de la cathédrale de Brême, qu'il aurait volontiers appelé cette œuvre un « requiem humain ». Le choix du terme requiem n'a également guère de sens, puisqu'il s'agit d'une Trauermusik où Brahms affirme le particularisme germanique avec force, redit la prière humble et confiante des luthériens, des Allemands du Nord, farouches devant la mort, qu'ébauchait déjà le Begräbnisgesang. Sans lien avec la liturgie, il tire son origine d'un genre fort rare, la cantate funèbre baroque, illustrée par le Musikalische Exequien de Schütz ou l’Actus tragicus de Bach ; mais il utilise l'effectif de l'oratorio romantique (soli, chœur et orchestre) sans toutefois en posséder les traits distinctifs : le découpage en récits, airs et chœurs, et l'action dramatique.
Alors que la messe de requiem de la liturgie catholique commence avec la prière des morts pour leur repos éternel, “Ein deutsches Requiem” s'ouvre à l'inverse en mettant l'accent sur les vivants avec le texte « Béni soit leur chagrin : qu'ils en soient soulagés ». Cette vision humaniste et sacrée est visible tout au long de l'œuvre.
L’orchestre s’installe, chacune, chacun à la place qui est la sienne.
Puis les choristes …
Le concert débute qui va durer une heure trente. L’interprétation de cette œuvre musicale de Johannes Brahms compte sept parties et les violons , à l’exception des altos ne jouent qu’à partir de la seconde.
La voix d’Alice UNGERER soprano nous chante l’assurance d’une vie sereine dans l’au-delà
A partir de la seconde partie les violons ajoutent à l’ensemble la sonorité de leur âme jouent.
Noé CHAPOLARD baryton nous rappelle l’éphémère des choses et de la vie ici-bas..
Et pour terminer l’intégralité de la fin..
Ein Deutches Requiem fut écrit par Johannes Brahms durant deux périodes: de 1854 à 1859 puis de 1864 à 1868. La version définitive en sept mouvements fut créée le 18 février 1869 au Gewandhaus de Leipzig sous la direction de Karl Reinecke. Aujourd’hui, au Puy en Velay nous l’avons collectivement jouée sous la direction de Blaise Plumettaz.
